Préface : je remercie tous ceux qui m’ont aidé à rédiger ce compte rendu, et particulièrement Chantal SICARD, Patrick et Roselyne DOLLÉ, et aussi tous les autres participants et participantes à cette randonnée : Arlène, Bernadette, (de…), Chantal H., Corinne, Léa, Elisabeth, et Sonia P. (Par leurs exploits, toutes ces personnes, ont émaillé cette journée d’anecdotes que l’on trouvera tout au long de ce récit).
Petite précaution épistolaire : des erreurs, ou des devinettes, se cachent dans cette narration, vous pouvez me les signaler en sachant que le premier lecteur (lectrice) qui arrivera à 100 bonnes réponses gagnera au choix : un séjour ornithologique en Camargue (17 18 et 19 mars) avec Joëlle, un séjour raquettes organisé par Serge (du 25 au 27 mars) à Molines en Queyras, un séjour qu’on m’imposa dans le niçois (dates à demander à l’organisatrice ou à communiquer à Sentiers 05), un séjour à Vallouise avec Patrick Dollé qui se fera un plaisir de vous communiquer dates et contenu de ce projet, un tour du Viso (polenta assurée), et bien sûr le séjour dans les Abruzzes du 2 au 9 mai 2026 (avec je ne sais plus qui…). Désolé si j’ai oublié d’autres propositions, mais elles sont toutes aussi alléchantes les unes que les autres et reflètent la vitalité de notre association.
Il faisait très très beau, une petite brume habituelle du Champsaur finissait de se dissiper quand tout le monde s’est retrouvé au parking sous Prapic (1514 m) pour commencer à marcher. Tout le monde ? Non, car une fois de plus Gérard, en retard, faisait bande à part (beaucoup d’art dans cette phrase), et profitant de la barrière levée a amené son berlingo Citroën (pas de pub !) jusqu’au parking de l’entrée du parc national des Écrins (1580 m) (combien de mètres de dénivelé a t-il économisé?… ) et aperçu ses ami(e)s regroupés à l’oratoire ( 1630 m) qui reprenaient des forces après la montée assez raide de la piste.
Le chemin suit presque la courbe de niveau en surplombant la rive droite du Drac noir, et amène à la Chapelle de la Saulce (1750) où un nouveau regroupement s’est fait permettant à ceux qui caracolaient en tête avec Patrick (Elisabeth, Chantal H., Arlène…) de retrouver celles qui fermaient la marche (notre guide Chantal S. et sa voisine Léa) et enfin d’embrasser Gérard qui avait accéléré le pas pour vivre ce grand moment.
Après avoir épuisé leurs grands sacs de baisers, que de tant s’embrasser leurs lèvres furent usées, et échangé quelques friandises, tout le monde s’est remis en route pour la partie bien pentue et rendue très glissante -dans les marnes et les granites – du fait d’une fine couche de givre (il faisait -5 au départ). Elisabeth menant un train d’enfer, nous avons eu à peine le temps de voir la cascade du Drac noir, et nous avons franchi la passerelle du Saut du Laire (1860 m) pour nous précipiter vers les meilleures places assises.
À ce jeu là c’est Arlène qui a gagné. En plein soleil nous avons contemplé tout le paysage qui nous entourait et Chantal S. déclara qu’elle n’avait pas besoin de nommer les montagnes car «il y avait nos engins qui savaient mieux qu’elle », Gérard a consulté son application pour découvrir : le Mourre Froid au Sud (2993 m), le col des Tourrettes au SE ( 2606 m et qui permet de communiquer avec la vallée de Réallon), la Tête de Couleau à l’Est (3038 m), le Pic de Rochelaire au NE (3108 m), le Grand Pinier ou Pic Brun au Nord (3114 m), la Pointe de Rougnoux au NW qui domine le lac des Estaris ( 2998 m), la Station de Merlette et le Drouvet (2695 m) et en arrière plan le Sirac (3443 m).
Evidemment, le temps de tout voir ce descriptif, tous les compagnons et compagnes, qui s’étaient jetés goulûment sur leurs pique-nique, avaient fini de manger et absorbé le vin de framboise de Chantal S. (est-ce que Elisabeth avait amené sa petite fiole ?) et Gérard pour la première fois s’est retrouvé le dernier à finir sa banane.
Patrick s’est lancé prudemment dans la descente entraînant toutes les dames avec lui, à l’exception de Chantal S. qui, accompagnée de Léa, a fermé la marche avec Gérard. Le sentier étant plus glissant qu’à la montée en raison de la légère fonte de la glace, l’ancien marin du P.A Clémenceau (qui ?) a préféré descendre en se tenant au dessus du sentier malgré que sa leader lui ait dit : « passer par là c’est une belle c……. » (schoking Chantal !). Surplombant le passage où les marches sont en bois, il a vu Léa partir en glissade dans cette partie très exposée au dessus du Drac Noir et sa compagne avoir le bon réflexe pour la bloquer.
Après avoir rejoint Patrick, mécontent de n’être plus le seul homme au milieu de sa féminine engeance, tous sont arrivés au Berlingo dans lequel s’est installée Elisabeth toute contente de marcher 800 mètres en moins, (malgré qu’elle ait confié à son chauffeur étonné de sa vélocité pendant la randonnée : «je reviens de Sète où j’ai passé quelques jours avec mon compagnon, et ses cajoleries m’ont requinquée ».
Dernier regroupement au parking pour une tournée générale de chamonix.
CONCLUSION : Une belle et bonne journée, mais sans « marmottent », et un Saut du Laire sans marmottes c’est comme une fondue savoyarde sans autre fromage que de la vache qui rit.
Journée multicolore : bleu Oisans du ciel, ocres des mélèzes, verts des épicéas et des pins crochets, blanc des 3000 mètres qui nous entouraient, gris des schistes et noir des marnes, rose des granits, rouge des sacs à dos et anoraks , et marron des sous-v… pardon des marmottes.
Gérard qui a hâte de vous retrouver dans nos montagnes.
- P.S. (sans politique) : Combien y avait-il de participantes ? et de participants ?
- Quel dénivelé y avait-il en positif et en négatif ?
- Cherchez bien, les réponses sont dans tout ce qui précède, et sont à communiquer au secrétariat de Sentiers 05 ( pour mémoire : dollepa@wanadoo.fr) ou à : gecochard@laposte.net
Texte de GERARD!