Christian m’ayant ordonné de faire le compte rendu de la randonnée du mardi 4 novembre au chapeau de l’évêque (au dessus du GLAIZIL) je ne suis pas en capacité de résister à l’injonction de notre président.
Pourtant je n’ai partagé que quelques instants avec son groupe (au moment du casse croûte et de la collation prise au retour dans la cour de l’ancienne école de Pouillardencq) composé de 10 personnes : Serge et Marie, Jean-Luc, Josie, Yvonne, Chrisitiane… et d’autres dames que je ne connaissais pas du fait que je ne fais jamais de randos avec ces marcheuses aguerries trop véloces pour mon rythme lent, et dont je n’ai pas retenu les prénoms (je retiens déjà à peine ceux de celles avec qui je musarde et flâne habituellement le mardi, alors …).
En effet, afin de ne pas freiner ces participant(e)s chevronné(e)s je suis parti à 8h10 de chez moi (c’est-à-dire de l’ancienne école de Pouillardencq) avec Claudine, une amie du Glaizil, sous une couverture nuageuse (la brume habituelle du Champsaur qui s’est dissipée en fin de matinée, pour laisser place à un beau soleil).
Nous avons remonté la piste forestière qui est rive droite du torrent des Auberges vers l’ouest en direction de la brèche du farot , et du Dévoluy. Nous avons franchi sans encombre le gué et continué vers le nord, jusqu’à l’entrée du parc (non, pas le parc des écrins, mais le parc à bestiaux de la Croix de Queyrière). Petite pause, et début du sentier en forêt, puis dans les alpages. À tout moment, nous pensions sentir le souffle chaud du groupe qui nous rattraperait. En fait, Christian avait fait une variante qui raccourcit (?) et était monté par la rive gauche du torrent, faisant parcourir à son groupe, la crête acrobatique du Talweg, qui surplombe les Auberges. Arrivés au pied de la partie rocheuse du Chapeau, et en raison du vent assez frais qui venait du Sud, Claudine et moi avons commencé à casse-croûter. Nous avons alors aperçu le groupe des « rapides » qui sortait du bois, et trois quarts d’heure plus tard il faisait la jonction avec nous. Après une courte pause au sommet de notre objectif, tout le monde est redescendu jusqu’au petit col qui sépare le chapeau de l’évêque de la montagne de Queyrières pour la pause casse croûte (en l’absence de Patrick, de Chantal, et d’Elisabeth, nous avons dû nous contenter de boissons sans alcool).
Christian, ayant décidé de redescendre par l’itinéraire que j’avais emprunté à l’aller, j’ai proposé à Jean-Luc de descendre par le sapet du GLAIZIL, ce qui fait faire une traversée complète du chapeau du Sud au Nord. Bascule dans la pente, toujours difficile à trouver, car mal indiquée (je m’y suis perdu une fois avec Claudine). Descente donc en face nord, à l’ombre, dans une forêt de grands épicéas, mais heureusement bien sèche, car se déroulant sur un sentier un peu en dévers et plein de feuilles, sauf à la fin où voulant prendre un raccourci, j’ai fait une glissade dans les mousses et la terre mouillée, sans dégât, sauf pour mon pantalon, un peu sali,(j’espérais avoir une petite écorchure qui nécessiterait les soins de mes Infirmiére préférées). Arrivée sur la piste forestière de Chauvet, avec une belle vue sur le cimetière du GLAIZIL et sa tour du Moyen Âge, et sur le Valgodemard, dominé par l’Olan. Puis, par un nouveau petit raccourci, nous avons rejoint la petite route qui remonte à Pouillardencq sur 1,5 kms.
Nous avons retrouvé toute la troupe de Christian attablée dans mon salon de jardin, attendant impatiemment le service de la collation promise : thé, ou café, ou infusion du soir. Puis Champagne, pour arroser la naissance de ma troisième petite fille, ou menthe à l’eau pour les deux personnes allergiques à ce produit hautement recommandé par la médecine (devinez lesquels, car ce sont des hommes). Pour terminer, possibilité pour chacun de faire son marché dans mes jardinets (tomates vertes pour faire de la confiture, persil…).
Merci à tous. Ce fut une belle et bonne journée.
Texte : Gérard. Photos Jean Luc, Yvonne et Christian
