A la lecture de la destination, ça fleure déja bon! On pense alpages et pour moi qui dit « vaches » dit « fromages ».
Des vaches, un beau troupeau paît paisiblement de part et d’autres des clôtures au départ de notre sentier qui après une belle montée plutôt ombragée dévoile des paysages infinis et paisibles de prairies à ovins.

Nous sommes 13 randonneurs aujourd’hui et la moyenne d’âge de notre groupe s’est effondrée avec la présence de trois jeunes filles qui marchent allègrement devant nous.
En cette fin d’été, les fleurs sont moins nombreuses mais de grandes tiges de gentianes s’élancent vers le ciel. Quelques fleurs malgré tout.



La rando est facile et sans effort nous arrivons au Col des Vachers d’où nous avons une vue surprenante sur Notre Dame de La Sallette qui se trouve à 7kms, lieu d’accueil des pélerins.

Jusque là tout va bien…l’heure du pique-nique approche et nous décidons de nous installer dans un vallon légèrement à l’abri du petit vent qui nous rafraîchit.

A peine assis, nous voyons les patous et le chien d’Anatolie qui gardaient le troupeau de moutons et devant lesquels nous étions passés sans problème, se lever, s’avancer vers le col mais surtout se diriger vers nous. Les Patous ont vite rebroussé chemin mais le chien d’Anatolie est venu poser sa grosse gueule sur mon épaule… Je n’étais pas fière!
Mon compagnon s’est alors approché doucement, s’est glissé entre lui et moi et le chien est resté une bonne demi-heure à faire un gros calin et se laisser caresser par qui en avait envie comme une énorme peluche…

Après ce moment étonnant, nous avons pris le chemin du retour en sens inverse jusqu’à la maison forestière où Christiane avait laissé sa glacière et où un goûter sympathique nous attendait.

Texte de Joëlle – Photos de Roselyne