Marmites du Diable et L’Aup par le Col des Prés et Agnielles 18km-8h-800m-cumul 1200m. Animatrice : Annie
Nous voici 4 personnes au départ du parking du sénateur pour cette rando inclue dans les 3 propositions de randos, dans le cadre d’une journée portes ouvertes et découverte de l’association.
La fraîcheur nous accueille, mais sans le vent de ces derniers jours. Nous commençons tranquillement le cheminement dans ces belles gorges du diable ; l’eau s’est tarie, les cascades ne sont plus qu’un filet d’eau, mais le site reste grandiose, et les marmites n’en sont que plus apparentes. Les passages sont bien équipés et sécurisés, et nous prenons de la hauteur en même temps que des photos, entre forêt et falaises. À une clairière bucolique, le torrent du Durbonnas s’accorde quelques repos comme nous.
Nous prenons plus haut la piste qui conduit (par une variante) à la belle abbaye orthodoxe de Notre-Dame, et partons au nord-ouest, vers le col des prés. Nous traversons une belle forêt avec encore beaucoup de fleurs. Après une montée régulière sans difficulté de terrain, nous arrivons au col où le Durbonnas apparaît au Nord-ouest ainsi que l’Aup plus modeste au sud, et le Pic de Bure au nord-est.
La Crète est douce et agréable, la vue s’élargit à mesure de la progression et nous dévoile d’autres paysages. Nous profitons d’une clairière pour nous poser pour le repas après le Moure de l’Aigle et avant le sommet de l’Aup, craignant qu’il y ait du vent au sommet. Après avoir refait le plein d’énergie, nous rejoignons le sommet de l’Aup : un autre paysage, dénudé, plus caillouteux se dévoile. C’est une journée idéale, limpide, parfaite pour une vue lointaine, où même le vent était absent. Le panorama est parfait et étendu: du Dévoluy, Céüse, le Beauchêne, avec la crête de Saint Apôtre et de la Lonjanne, le Quigouret, la Toussière et au loin jusqu’à l’aiguille de Chambéron, le signal de Lure, etc…
Nous redescendons du sommet afin de rejoindre le hameau D’Agnielles par un sentier en balcon au-dessus des gorges du même nom, très agréable, dans les arbres retrouvés. Une pause s’impose à ce joli hameau : ses gîtes, son joli refuge les Sabots de Vénus, et le vestige de la chapelle qui a gardé son pan de mur et sa cloche, et son petit cimetière. Il nous faut quand même repartir, la fatigue commence à se faire sentir chez certaines personnes malgré la beauté et la variété de paysages traversés qui captent notre intérêt.
Je propose alors une variante dans l’itinéraire: elle va éviter d’effectuer une nouvelle montée importante et on va profiter du joli et agréable sentier en balcon plutôt qu’une piste large et sans intérêt et très caillouteuse. Nous avons donc longé en balcon ces sauvages gorges D’Agnielles et ses falaises d’où s’échappent des cascades, timides ce jour-là, et ce fut un régal de fleurs surprenantes !
Passés au-dessus du hameau de La Valette, nous avons rejoint la dernière partie de piste qui nous a ramené au véhicule. Nous étions tous fatigués et heureux de cette si belle journée, de ces si beaux et divers paysages traversés. Après une modeste friandise partagée, nous avons repris la route du retour.
Texte et photos Annie E