« Vent frais, vent du matin,
Vent qui vente aux sommets des grands pins…
Joie, du vent qui vente,
allons, marchons dans le grand vent… »
Au départ des Jaussauds, c’est sous un ciel blafard et un vent coulis que démarre la rando…l’humeur est bonne enfant. Le canal est en partie gelé. Nous marchons dans quelques centimètres de poudreuse, avec toujours aux tréfonds, l’espoir de voir apparaître le soleil. Il est là…juste là, derrière un fin rideau de nuages.
Que nenni! Au col de Manse, nous entendons les voitures, mais un brouillard dense, accompagné d’un vent glacial, nous les cache. Au juger, pour ne pas dire « à vue de nez »…nous allons à travers champs tout droit ,puis à gauche en direction du refuge napoléon qui reste invisible jusqu’à la dernière minute.
Refuge où nous sommes chaleureusement accueillis.
toi, le champsurin qui sans façon
nous a ouvert ta porte….
ce n’était qu’une porte ouverte
mais ça nous a chauffé le corps….
toi, le champsaurin quand tu mourras
que le croque-mort t’emportera
qu’il te conduise à travers ciel
Au Père éternel! »
Après Brassens, j’ose Victor Hugo: « Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue ». Eh oui, désolée, je crois à la puissance de la force de l’Esprit. Nous l’espérions tous, et c’est pour celà qu’il nous a accueilli à la sortie du refuge et accompagné pendant la fin de la rando… le SOLEIL
Merci à Dame Nature.
Texte Chantal H. photos Christian R.