Mardi 16 juillet 2024
Gleize… Une grande classique que nous avons été 5 à ne pas snober. Heureusement, car avec Christian une « grande classique » devient vite une « grande première ».
Au rythme des anciens, mardi oblige et comme dirait Philippe Des portes:
« à pas lents et tardifs tout seul je me promène
et mesure en rêvant les plus sauvages lieux,
et pour n’être aperçu, je choisis de mes yeux
les endroits non frayés d’aucune trace humaine. »
Gleize, nous n’avons pas été seuls, mais avons su nous émerveiller…campanules des Alpes ou gentianes acaules? chardons ou rhapontiques? édelweiss…non? eh bien oui! et me vient la chanson de la mélodie du bonheur :
» Edelweiss, edelweiss
toi l’amie des nuages.
fleur de neige ou de ciel
tu vis libre et sauvage
veille sur le pays de mes amours
tout au long des âges «
Arrivée au col et pique-nique sur des gradins hébreux avec vue sur le Dévoluy et la pointe de Laye. Nous avons eu l’indélicatesse de tourner le dos au Champsaur et au Valgo.
Et c’est là que la grande classique devient une première pour moi et peut-être Christiane. Proposition nous est faite d’aller à la pointe de l’aiguille (2140m) pendant que Elisabeth et Gérard descendent à leur rythme, nous les rejoindrons au niveau de l’alpage et descendrons ensemble aux voitures.
Nous prenons le chemin de crête qui devient vite rocheux et aérien, mais le guide à le pied sûr et le regard attentif. Un peu avant la pointe, nous nous asseyons et admirons le paysage puis faisons 1/2 tour.
Une bien belle journée.
texte : Chantal H. Photos : Christian